Réveil en douceur après cette nuit très confortable. Nous prenons la direction du petit-déjeuner que nous choisissons très sain : des fruits frais et du fromage blanc avec thé et jus de fruit. Le plein de vitamines et d’énergie pour entamer notre découverte du Parc National de la Gaspésie.
Environnement montagnard au rendez-vous avec le deuxième plus haut sommet du Québec en ligne de mire : le Mont Jacques-Cartier. Comme pour chaque parc jusqu’à présent, nous faisons un arrêt au centre d’interprétation qui nous propose en fonction de notre temps et de notre niveau des randonnées avec points de vues et/où points d’intérêts. Et il faut souligner que nous sommes à chaque fois conseillé de la meilleure des manières.
Étant en fin de saison, certains sentiers sont fermés au public pour laisser les caribous tranquille pendant leur période de reproduction. Il y a de moins en moins de spécimens dans cette région, or ceux sont les seuls caribous présents au sud du fleuve Saint-Laurent. Cette région profite du caractère unique du parc, avec des plantes artiques-alpines et un paysage de toundra très apprécié des caribous des bois. Cela nous donne une bonne raison pour revenir l’été prochain pour les apercevoir.
Quoiqu’il en soit nous sommes partis pour 3 randos : une de 6km qui donne une vue à 360° sur le site, une de 1,5km qui nous amène au “Lac aux Américains”, et une dernière d’un peu plus de 3km avec comme final la “Chute Sainte-Anne”. Un beau programme.
Nous empruntons donc d’abord le sentier du Mont-Albert durant lequel il est courant d’apercevoir l’orignal, plus communément appelé “élan” en Europe. Nous n’avons pas eu ce plaisir car ces animaux, tout comme les caribous, se font plus rare et craintif en période de rut (de mi-septembre à mi-octobre). Ce sera pour une prochaine fois.
Une fois en haut du sentier, nous sommes plutôt surpris par le panorama qui nous est proposé. La zone est en « régénération naturelle », c’est-à-dire la capacité de cette zone à se reconstituer spontanément après disparition de la forêt à la suite d’un aléa de type tempête, incendie, tsunami, glissement de terrain etc… (merci Wikipédia pour l’explication !). D’après nous, c’est un incendie qui est passé par là. Nous avions l’impression d’être dans un décor de far-west, sentiment renforcé car nous sommes encore une fois parfaitement seul.
Après cette ascension, on se dirige vers l’un des endroits les plus beaux du site :
le Lac aux Américains.
Nous avons profité de ce lieu magnifique pour savourer nos sandwichs, installé sur l’un des rochers bordant le lac. Pour nos dernières activités dans le parc nous grimpons un autre versant nous donnant un autre point de vue sur la vallée. C’est une fois de plus un régal pour les yeux avec ces couleurs changeantes de l’automne. Cet instant reposant, nous l’avons partagé avec un écureuil curieux, peut-être mécontent de nous voir sur son territoire.Avant de reprendre la voiture, nous avons pris sur un rythme sportif un dernier chemin longeant une rivière à saumon et nous amenant à la Chute Sainte-Anne. A l’arrivée, c’est toujours aussi hypnotisant d’observer les effets de la nature.
Direction Percé
Nous ne tardons pas à reprendre la route car nous souhaitons arriver avant le couché du soleil. Nous traversons la Gaspésie par les terres, c’est une des plus belles routes que nous avons le plaisir de parcourir depuis notre arrivée, surtout que le soleil devient complice des paysages en entamant sa descente.
Nous rejoignons ensuite la côte sud et l’on traverse une série de ville portant des noms bien à l’américaine : “New Richmond“, “New Carlisle“, “Hope Town“, “Chandler” (comme dans Friends!) pour finalement arriver au crépuscule à Percé et contempler son Rocher. On s’arrête alors dans un premier motel : fermé. Une dame, visiblement la gérante de l’établissement nous explique que la saison se termine dans 4 jours et que certaines entreprises liées à l’activité touristique ont déjà fermées. À notre grand étonnement, elle saisie son téléphone et effectue une réservation directement pour nous dans un motel situé à deux pas du sien. Nous voilà logé pour la nuit, d’une manière un peu inattendue mais avec tout le confort nécessaire.
Bien évidemment, nous gardons nos bonnes habitudes, voici une sélection de photos que l’on vous partage.
A très vite pour un prochain article !
Aline
15 octobre 2016 — 12 h 01 min
Waoh, c’est de plus en plus beau et très bien écrit ! Je voyage avec vous , c’est un plaisir ! Gros bisous de Biras !